COVID-19 : Le vêtement de lumière

Auteur : Réal Houle
Responsable des infolettres

Cette semaine je vous invite à lire

Un texte japonais d'un auteur anonyme

Bonne lecture

Le vêtement de lumière

 

Il était une fois un pauvre pêcheur nommé Hakyu Ryu, qui prenait fort peu de poissons et subsistait à grand-peine. Il vivait seul n'étant pas assez fortuné pour prendre femme, dans une misérable cabane, située près d'une belle forêt de pins, au pied du mont Fuji-Yama, dont le sommet est recouvert de neiges éternelles. Devant sa porte s'étendait une longue plage de sable blanc, et il contemplait jusqu'à l'horizon le bleu éclatant de l'océan Pacifique.

Hakyu appréciait ce paysage enchanteur, et il rêvait souvent. Cela l'aidait à vivre. Un matin de printemps, il traversait la forêt de pins lorsqu'il aperçut accroché à une branche un vêtement magnifique ; il était fait de plumes légères argentées et dorées, l'étoffe semblait tissée de lumière, et Hakyu en fut comme étourdi. Tenté, il hésita, jeta un coup d'oeil alentour. Il était seul. Il prit le vêtement le porta dans sa cabane, et le dissimula sous un tas de bois. Le soir, sur son tatami, avant de glisser au sommeil, il calcula les bénéfices que lui procurerait son larcin.

« J'irai demain au marché, je vendrai ce vêtement un bon prix, j'achèterai des filets neufs et solides, peut-être une barque, je ferai ainsi de belles pêches, je deviendrai un homme riche, alors je prendrai femme... »

Sur ces visions merveilleuses, il s'endormit. Pendant la nuit il fit un rêve. Une très belle jeune fille lui apparut :
« Je suis un ange, dit-elle, je viens des cieux pour visiter le monde. Mais vous avez pris mon vêtement et je ne puis retourner au ciel sans ma robe. Je vous en supplie, rendez-la moi ! »

Hakyu l'interrompit :
« Je ne comprends rien à vos paroles, je ne vous ai pas dérobé votre robe, que je n'ai jamais vue ! Mais puisque vous êtes dans ma maison à cette heure de la nuit venez donc partager ma couche. »

Et saisi d’un brusque désir, il l'enlaça et voulut l'embrasser. C'est alors qu'il se réveilla. Ce rêve lui laissa un goût amer dans la bouche, et il eut honte.

« Comment ! se dit-il, je vole un vêtement magnifique, je mens à la jeune fille à qui il appartient et je veux la contraindre à partager ma couche.»

Il se souvint d'un vieux maître zen dont il avait suivi les enseignements dans sa jeunesse.

« Il n'y aura ni paix ni bonheur pour toi si tu ne pratiques la justice, si tu t'écartes de la vérité, si tu n'éprouves pas de compassion. »

Hakyu décida alors de rechercher partout la jeune fille, et de n'avoir de repos qu'il ne lui ait restitué son vêtement de lumière. Le lendemain de très bonne heure, il se rendit sur la plage, scruta l'horizon, en vain. Il s'approcha du bois de pins, et là, sous un arbre, il aperçut la jeune fille de son rêve qui pleurait. Il lui rendit son vêtement. Elle le remercia avec beaucoup de joie et d'effusions. Quand elle revêtit sa robe de lumière, elle se transforma et devint un ange qui s'éleva doucement dans les cieux en dansant avec une grâce inouï.

Le théâtre Nô représente souvent cette danse de l'ange. C'est un spectacle extraordinaire, l'un des plus beaux que l'on puisse imaginer. Hakyu le vit le premier, et il tomba en extase. Il rentra dans sa cabane. Les jours suivants, il prit autant de poisson que ses filets pouvaient en contenir.

Il se maria, il eut de nombreux enfants, et tous vécurent heureux longtemps, longtemps.

COVID-19 : Qu’est-ce que vivre ?

Auteur : Réal Houle
Responsable des infolettres

Cette semaine je vous invite à lire

Un texte de Pierre Rabhi

Bonne lecture

Qu'est-ce que vivre ?

Il ne faut pas s’accrocher aux alternatives en se disant qu’elles vont changer la société.

La société changera quand la morale et l’éthique investiront notre réflexion.
Chacun doit travailler en profondeur pour parvenir à un certain niveau de responsabilité
et de conscience et surtout à cette dimension sacrée
qui nous fait regarder la vie comme un don magnifique à préserver.

Il s’agit d’un état d’une nature simple :
J’appartiens au mystère de la vie et rien ne me sépare de rien.
Je suis relié, conscient et heureux de l’être.

C’est là que se pose la question fondamentale : qu’est-ce que vivre ?
Nous avons choisi la frénésie comme mode d’existence
et nous inventons des machines pour nous la rendre supportable.
Le temps-argent, le temps-production, le temps sportif
où l’on est prêt à faire exploser son cœur et ses poumons pour un centième de seconde…
tout cela est bien étrange.
Tandis que nous nous battons avec le temps qui passe,
celui qu’il faut gagner, nos véhicules, nos avions, nos ordinateurs nous font oublier
que ce n’est pas le temps qui passe mais nous qui passons.
Nos cadences cardiaques et respiratoires devraient nous rappeler à chaque seconde
que nous sommes réglés sur le rythme de l’univers.

L’intelligence collective existe-t-elle vraiment ?
Je l’ignore mais je tiens pour ma part à me relier
sur ce qui me parait moins déterminé par la subjectivité et la peur,
à savoir l’intelligence universelle.
Cette intelligence qui ne semble pas chargée des tourments de l’humanité,
cette intelligence qui régit à la fois le macrocosme et le microcosme
et que je pressens dans la moindre petite graine de plante,
comme dans les grands processus et manifestations de la vie.
Face à l’immensité de ce mystère, j’ai tendance à croire que notre raison d’être est l’enchantement.
La finalité humaine n’est pas de produire pour consommer,
de consommer pour produire ou de tourner
comme le rouage d’une machine infernale jusqu’à l’usure totale.
C’est pourtant à cela que nous réduit cette stupide civilisation
où l’argent prime sur tout mais ne peut offrir que le plaisir.
Des milliards d’euros sont impuissants à nous donner la joie,
ce bien immatériel que nous recherchons tous, consciemment ou non,
car il représente le bien suprême, à savoir la pleine satisfaction d’exister.

Si nous arrivions à cet enchantement,
nous créerions une symphonie et une vibration générales.
Croyants ou non, bouddhistes, chrétiens, musulmans, juifs et autres,
nous y trouverions tous notre compte
et nous aurions aboli les clivages pour l’unité suprême
à laquelle l’intelligence nous invite.
Prétendre que l’on génère l’enchantement serait vaniteux.
En revanche, il faut se mettre dans une attitude de réceptivité,
recevoir les dons et les beautés de la vie avec humilité, gratitude et jubilation.
Ne serait-ce pas là la plénitude de la vie ?

Agriculteur, écrivain et penseur français d'origine algérienne, Pierre Rabhi est un des pionniers de l'agriculture biologique et l’inventeur du concept "Oasis en tous lieux".
Il défend un mode de société plus respectueux des hommes et de la terre et soutient le développement de pratiques agricoles accessibles à tous et notamment aux plus démunis, tout en préservant les patrimoines nourriciers.

Depuis 1981, il transmet son savoir-faire dans les pays arides d'Afrique, en France et en Europe, cherchant à redonner leur autonomie alimentaire aux populations. Il est aujourd'hui reconnu expert international pour la sécurité alimentaire et a participé à l’élaboration de la Convention des Nations Unies pour la lutte contre la désertification. Il est l’initiateur du Mouvement pour la Terre et l’Humanisme. Il est l'auteur de nombreux ouvrages dont Paroles de Terre, du Sahara aux Cévennes, Conscience et Environnement ou Graines de Possibles, co-signé avec Nicolas Hulot.

Pierre Rabhi, de son nom d'origine Rabah Rabhi, né le 29 mai 1938 à Kenadsa, en Algérie, est un essayiste, romancier, agriculteur, conférencier et écologiste français, fondateur du mouvement Colibris et « figure représentative du mouvement politique et scientifique de l'agroécologie en France. »

COVID-19 : La cinquième saison

Auteur : Réal Houle
Responsable des infolettres

Cette semaine je vous invite à lire

Un texte du père Georges Madore

Bonne lecture

La cinquième saison

Au-delà de nos quatre saisons, seigneur,
qu'est-ce qui nous attend?
Quand la feuille est détachée et que l'arbre est arraché,
que nous reste-t-il de nos quatre saisons?

Aux derniers instants de nos vies,
ceux qu'on aimait se retirent et nous échappent.
Plus personne ne peut nous suivre sauf la peur.
Cette vieille connaissance du temps de l'enfance
Qui nous accompagne jusqu'au bout.
La peur du noir,
la peur du vide,
la peur…

Moi, je suis un Dieu amoureux de la vie
et je vous l'ai donnée en abondance.
Pourquoi craignez-vous que je vous la retire?
Moi qui ai fait pour vous
les quatre grands miracles de vos saisons,
Ne croyez-vous pas que je puisse aussi
Vous faire une cinquième saison?
Moi, votre Dieu, j'inventerai pour vous l'impossible.
Vos yeux n'en finiront plus de s'étonner
et vos cœurs d'applaudir.

Voici que j'envoie mon Souffle,
Mon Esprit qui exhale la vie,
Pour vous créer une cinquième saison,
la plus belle de toutes.
Elle aura la promesse de vos hivers
Et la joie de vos printemps
Et la force de vos étés
Et la paix de vos automnes.

Voici que je fais la terre à neuf.
Je la laverai de tous ses péchés.
La terre, votre terre s'appellera « la Belle »
Et vos frontières s'appelleront « Rencontre ».
J'arracherai de la terre son voile de deuil,
Et je lui mettrai un voile de mariée
Et j'inviterai tout l'univers aux noces de la terre et de son Dieu.

Et toutes ces larmes de vos yeux
que j'ai cueillies au long des siècles,
j'en ferai un vin de fête.
De pleurs, il n'y en aura plus.
Les vêtements de la honte et de la peur
Nous les brulerons ensemble dans un grand feu de joie.
Et chacun marchera nu,
fier d'être lui-même,
aimé pour ce qu'il est.
De masque et de costume il n'y en aura plus.

Et toutes les amitiés assassinées par la haine
Et toutes les paix crucifiées par la violence
Et tous les amours morts d'indifférence,
je les ressusciterai.
Je les dresserai devant vous et en vous et entre vous
Vivant et palpitant…
De mort, il n'y en aura plus,
Ni la mort du cœur ni la mort du corps.

Voyez les signes :
Déjà parmi vous la cinquième saison est commencée.
Déjà l'homme est ressuscité.
Déjà l'amour est possible.
Déjà des frères et des sœurs font sauter les frontières.
Déjà la peur est en déroute et la confiance bourgeonne.
Déjà l'amour existe et court entre vos cœurs
et vient à bout des solitudes et des habitudes.
Déjà la cinquième saison est parmi vous.
Son nom, c'est JESUS.
Et elle éclate partout où on ose croire en lui
et vivre comme lui.
Jésus, c'est ma parole pour vous,
Ma parole d'hier et de demain,
Ma parole du commencement et de la fin.
Il vous mènera ainsi jusqu'à moi
Et vous découvrirez alors
Que depuis toujours JE SUIS AVEC VOUS.
Vous reconnaitrez mon visage :
C'est celui de votre PÈRE.

"Seigneur, ton amour soit sur nous comme notre espoir est en toi."
(Psaume 102)

Natif de l'Outaouais, le Père Georges Madore a œuvré à titre de missionnaire en Papouasie Nouvelle-Guinée avant d'être nommé Supérieur provincial des Montfortains du Canada, pour ensuite reprendre son rôle de missionnaire itinérant, parcourant le Canada et l'Europe pour animer des retraites et sessions de ressourcement, suivant ainsi les traces du fondateur de sa Communauté, Louis-Marie Grignion de Montfor

 

COVID-19 : UNE JOYEUSES PÂQUES!

Auteur : Réal Houle
Responsable des infolettres

Les membres du Conseil Administratif

vous souhaitent

UNE JOYEUSES PÂQUES!

 

Bonjour à tous

En ce beau dimanche Spéciale de Pâques.
Que représente le Miracle de la Renaissance et Transformation,
Que notre Frère Jésus a vécu après ses épreuves et ses souffrances.
A chaque jour ce cache des petits et grands Miracles et Cadeaux.
C'est en se donnant la chance et le temps de leurs faire une place que petit à petit,
Le Miracle de la Transformation et de la Renaissance arrive dans nos Vie comme un Cadeau
A vous de le déballer c'est ce que je vous souhaite
Joyeuse Pâques en Couleurs

Rév Diane, présidente

 

Bonjour mes amis,
Je tiens à vous souhaiter que l'arrivée du printemps vous soit très favorable, que vos vies elles aussi renaissent avec l'éveil de la nature et que vous trouviez dans vos cœurs un surplus d'énergie pour vous, pour vos familles et toute l'humanité que le Christ soit avec vous en cette journée de Pâques.
J'espère vous revoir tous et toutes  très bientôt.
Joyeuses Pâques
Richard St-Pierre, administrateur

 

Une très Joyeuse Pâques à tous,

Une drôle de chose car pour moi je ne vois pas le temps passé depuis surtout un an.
Je vie beaucoup une journée à la fois, j’imagine comme plusieurs d’entre nous.
Et voilà déjà le printemps qui est à nos portes qui vient nous dire : regardez le soleil magnifique qui brille et nous réchauffe.
Écoutons les oiseaux qui nous font entendre leur musique avec leurs sons radieux qui égaillent nos cœurs, la beauté des fleurs, les bourgeons des arbres qui se réveillent pour nous montrer leur beauté leur force.
Tout revient à la vie c’est le temps de bouger chacun à notre rythme, de nous remplir de ces belles énergie de santé dans le tout.
Je nous souhaite justement d’aller dans la nature méditer respirer ces parfums de l’amour qui nous donne paix, joie, calme, santé mental et physique en cette belle journée de Pâques et pour tout ce beau temps à venir.
Pouvoir partager avec confiance en toute simplicité avec ceux que nous rencontrons.
Alors respirons et apprécions tous les cadeaux que notre créateur nous a donnés et qui sont sur notre chemin de vie.
Que l’amour soit avec nous maintenant et toujours avec gratitude.
Le meilleur est à venir!
Sincèrement avec amour,
Diane Lauzon, administratrice

 

Meilleurs Vœux pour Pâques

En cette belle saison,
Le soleil fait danser
Ses doux rayons,
Et le vent aime chanter
Une tendre chanson...

C'est le grand réveil
Miraculeux de la nature,
Qui émerveille par la beauté
De sa verdure,
La pureté d'un ciel d'azur,
Et qui est un appel
À une vie nouvelle!

- Auteur Anonyme

Joyeuses Pâques!

Salutations,

Christine D'Aoust, responsable du site web

 

Joyeuses Pâques

Que la lumière divine de Dieu vous éclaire en ce jour merveilleux…
Que la fête Pâques vous illumine et vous apporte l’espoir, la tolérance et l’harmonie !

Claude Bouthiller, trésorier

 

Joyeuses Pâques à chacun de vous!

De l'Amour dans votre coeur.

Yveline Bonjean, secrétaire

 

Je souhaite à tous de Joyeuses Pâques,

Profitez au maximum de votre famille et de vos amis.
Sortez et respirez pour oxigéner votre corps.
Offrez à la vie tous vos soucis et lâchez prise.
Que Dieu vous bénisse et vous protège.

Réal Houle, responsable des infolettres.

 

COVID-19 : Il était une fois trois arbres…

Auteur : Réal Houle
Responsable des infolettres

Cette semaine  je vous invite à lire

Un conte folklorique d'un auteur anonyme

Bonne lecture

Il était une fois trois arbres...

 

Il était une fois, sur une montagne,
trois arbres qui partageaient leurs rêves et leurs espoirs.

Le premier dit: "Je voudrais être un coffre au trésor, richement décoré,
rempli d'or et de pierres précieuses. Ainsi tout le monde verrait ma beauté".

Le deuxième arbre s'écria: "Un jour, je serai un bateau solide et puissant,
et je transporterai les reines et les rois à l'autre bout du monde.
Tout le monde se sentira en sécurité à mon bord".

Le troisième arbre dit: "Je veux devenir le plus grand
et le plus fort des arbres de la forêt. Les gens me verront au sommet de la colline,
ils penseront au ciel et à Dieu, et à ma proximité avec eux;
je serai le plus grand arbre de tous les temps, et les gens ne m'oublieront jamais".

Les trois arbres prièrent pendant plusieurs années
pour que leurs rêves se réalisent. Et un jour, survinrent trois bûcherons.
L'un d'eux s'approcha du premier arbre et dit: "Cet arbre m'a l'air solide,
je pourrais le vendre à un charpentier". Et il lui donna un premier coup de hache.
L'arbre était content, parce qu'il était sûr que le charpentier le transformerait
en coffre au trésor.

Le second bûcheron dit en voyant le second arbre: "Cet arbre m'a l'air solide et fort,
je devrais pouvoir le vendre au constructeur de bateaux".
Le second arbre se réjouissait de pouvoir bientôt commencer sa carrière
sur les océans.

Lorsque les bûcherons s'approchèrent du troisième arbre,
celui-ci fut effrayé, car il savait que si on le coupait,
ses rêves de grandeur seraient réduits à néant.
L'un des bûcherons s'écria alors: "Je n'ai pas besoin d'un arbre spécial,
alors, je vais prendre celui-là". Et le troisième arbre tomba.

Lorsque le premier arbre arriva chez le charpentier,
il fut transformé en une simple mangeoire pour les animaux.
On l'installa dans une étable et on le remplit de foin.
Ce n'était pas du tout la réponse à sa prière.

Le second arbre qui rêvait de transporter des rois sur les océans,
fut transformé en barque de pêche. Ses rêves de puissance s'évanouirent.

Le troisième arbre fut débité en larges pièces de bois,
et abandonné dans un coin.

Les années passèrent et les arbres oublièrent leurs rêves passés.

Puis un jour, un homme et une femme arrivèrent à l'étable.
La jeune femme donna naissance à un bébé et le couple l'installa dans la mangeoire
qui avait été fabriquée avec le premier arbre.
L'homme aurait voulu offrir un berceau pour le bébé, mais cette mangeoire ferait l'affaire.
L'arbre comprit alors l'importance de l'événement qu'il était en train de vivre,
et sut qu'il contenait le trésor le plus précieux de tous les temps.

Des années plus tard, un groupe d'hommes monta dans la barque fabriquée
avec le bois du second arbre; l'un d'eux était fatigué et s'endormit.
Une tempête terrible se leva, et l'arbre craignit de ne pas être assez fort
pour garder tout son équipage en sécurité.
Les hommes réveillèrent alors celui qui s'était endormi;
il se leva et dit : "Paix!" Et la tempête s'arrêta.
A ce moment, l'arbre sut qu'il avait transporté le Roi des rois.

Enfin, quelqu'un alla chercher le troisième arbre oublié dans un coin;
il fut transporté à travers les rues,
et l'homme qui le portait se faisait insulter par la foule.
Cet homme fut cloué sur les pièces de bois élevées en croix,
et mourut au sommet de la colline.
Lorsque le dimanche arriva, l'arbre réalisa qu'il avait été assez fort
pour se tenir au sommet de la colline et être aussi proche de Dieu que possible,
car Jésus avait été crucifié à son bois.

Chacun des trois arbres a eu ce dont il rêvait,
mais d'une manière différente, de ce qu'ils imaginaient.

Nous ne savons pas toujours quels sont les plans de Dieu pour nous.
Nous savons simplement que ses voies ne sont pas les nôtre,
mais qu'elles sont toujours meilleures si nous lui faisons confiance.

COVID-19 : L’inspiration divine

Auteur : Réal Houle
Responsable des infolettres

Il y a parfois de vieux écrits qui sont tout à fait au goût du jour!
Cette semaine  je vous invite à lire
Un texte découvert en 1693 dans l’église Saint Paul de Baltimore

Bonne lecture

 

 

L'inspiration divine

 

Quelle que soit la religion qu’on t’ait enseignée,
Quelle que soit la façon dont on t’ait élevée,
Quelle que soit la manière dont tu aies compris tes maîtres
Tu comprendras et saisiras ce message

Il ne suffit pas que l’on croie en ce message
Il faut le vivre

L’essence de la religion universelle, c’est la paix et la bonté imprégnées
De l’amour et de la bonté pour toutes les créatures de la terre.

Le moment est venu d’exprimer cette essence dans la vie personnelle
Il faut commencer par toi-même et ta vie intérieure

Tu veux réformer le monde ?  réforme-toi mon ami !

L’amour est au centre de toute religion,
La vertu qui est l’amour en action
Est l’accomplissement de la religion

N’aime pas seulement la famille et les amis,
Car limiter l’amour, c’est le nier,
Cherche la paix intérieure et l’inspiration divine
Persiste à faire ces choses, n’y renonce pas un seul instant

Par ta foi et tes actions, tu formes ta vie et tu aides à former la vie des autres
Quelle responsabilité !!!

En toi, l’esprit trouve son agent et son partenaire,
Autant tu en es conscient, autant tu seras enrichi
Tu auras une révélation plus profonde que tous tes rêves les plus exaltés

La nouvelle époque va poindre
Où l’on se rendra compte de l’unité de tout
Les différences entre les religions disparaitront

Ce qu’elles ont de bon sera réuni et deviendra le but commun de l’humanité
Sache que le choix est à toi

Choisis l’amour plutôt que la haine,
La douceur plutôt que la violence,
La sainteté plutôt que le mal,

Ose croire que le règne de l’amour et de la paix arrive
Sois préparé, sois vertueux en toute action

La vertu ouvre toutes les portes,
Au-delà des portes se trouve l’amour
Que l’inspiration divine envahisse toute ta vie.

COVID-19 : L’engagement des Marcheurs de chemin…

Auteur : Réal Houle
Responsable des infolettres

Cette semaine,  je vous invite à lire

un texte amérindien traduit par Rachel

Bonne lecture

 

 

L'engagement des Marcheurs de chemin...

 

Rapporter l'harmonie entre humain pour qu'ils s'apprécient,
Sauver la planète des pratiques actuelles de la destruction,
Trouver et employer la vraie vérité,
Favoriser l'équilibre vrai entre Mère-Terre et humains,
Être équitable et moins matérialiste,
Être débarrassé de préjugés,
Pour apprendre à être Unis,

Devenir aimable avec les animaux et ne prendre pas plus que nous devons,
Jouer avec les enfants et les aimer également,
Être brave et courageux,
Pour prendre une mission et s'y engager,
Comprendre les générations à venir,
Et accepter le grand mystère de la vie,
Afin de percevoir l'essentiel au-dessus de la religion...

Wtuisunm de Niskam de tetuji-wltáq de Tán
Ketlamsvtmútitéwk de Wjit
Wnmajótíl, kwetaiwekl d'aq de jileiwaqnn
Kaqi-ksikásikl wéjíimk de Niké...
Doucement le Créateur retentit,
En celui qui croit,
Apaise ses douleurs, guérit ses blessures,
Et disparaît sa crainte, pour l'Amour retrouvé...

Wantaqo'it aqq Apigstualt...
(Amour et Coeur...)

COVID-19 : Je te souhaite assez…

Auteur : Réal Houle
Responsable des infolettres

Que peut-on souhaiter à ceux que l'on aime?

Cette semaine  je vous invite à lire ce magnifique texte d'un auteur anonyme.

Bonne lecture

 

 

Je te souhaite assez...

 

Récemment, j'ai surpris un père et sa fille dans leurs derniers moments ensemble à l'aéroport.
On avait annoncé le départ.

Debout près de la porte de sécurité, ils se sont serrés
et le père a dit « Je t'aime et je te souhaite assez. »

La fille a répondu « Papa, notre vie ensemble a été plus qu'assez.
Ton amour a été tout ce dont j’avais besoin.
Je te souhaite assez, aussi, papa.»

Ils se sont embrassés et la fille est partie.
Le père a marché vers la fenêtre où j'étais assise.
Je pouvais voir qu’il avait besoin et qu’il voulait pleurer.
J'ai essayé de ne pas m'imposer et respecter son intimité,
mais il m'a demandé « Vous est-il déjà arrivé de dire au revoir à quelqu'un
en sachant que vous ne vous reverriez jamais ? »

« Oui. » j'ai répondu.
« Me permettez-vous de vous demander pourquoi vous croyez que vous ne vous reverrez jamais ? ».

« Je suis vieux et elle vit si loin.
J'ai de gros défis devant moi et la réalité est
que son prochain voyage sera pour mon enterrement» a-t-il dit.

« Quand vous vous disiez au revoir, je vous ai entendu dire « Je te souhaite assez. »
Est-ce que je peux vous demander ce que cela signifie ? »

Il a commencé à sourire.
« C’est un souhait qui nous vient de plusieurs générations qui nous ont précédé.
Mes parents avaient l'habitude de le dire à chacun.»
Il a fait une pause un moment et regarda au plafond,
comme s’il essayait de se rappeler en détail, et il a souri encore plus.

« Quand nous disons « Je te souhaite assez »
nous souhaitons que l'autre personne ait une vie remplie de juste assez de bonnes choses pour les garder heureux. »
Alors, se tournant vers moi, il a partagé ce qui suit comme s’il récitait un texte mémorisé.
Je te souhaite assez de soleil pour maintenir ton attitude lumineuse peu importe que la journée soit grise et moche.

Je te souhaite assez de pluie pour apprécier le soleil encore plus.

Je te souhaite assez de bonheur pour maintenir ton esprit vivant et éternel.

Je te souhaite assez de douleur de sorte que même la plus petite des joies dans la vie puisse te sembler grande.

Je te souhaite assez de gain pour satisfaire tes besoins.

Je te souhaite assez de perte pour apprécier tout ce que tu possèdes.

Je te souhaite assez d’Au revoir pour te permettre de bien te rendre à l’Au revoir final.

Il a alors commencé à pleurer et il s’est éloigné...

On dit que ça prend une minute pour trouver une personne spéciale,
une heure pour l’apprécier, un jour pour l’aimer, mais que ça prend une vie entière pour l’oublier.

Seulement si tu le souhaites, envoie ceci aux personnes que tu n’oublieras jamais incluant celle qui te l'a envoyé.

Si tu ne l'envoies à personne, ça peut signifier que tu es pressé et que tu as oublié tes amis.

PRENDS LE TEMPS DE VIVRE…

International Day of Friendship concept: Family at sunrise background

COVID-19 : Devenez votre Propre Guide Intérieur

Auteur : Réal Houle
Responsable des infolettres

On dit que le plus important est le travail intérieur.

Cette semaine je vous invite donc à lire un texte de Osho, Extrait de: The Book of Secrets...

Bonne lecture

 

 

Devenez votre Propre
Guide Intérieur

 

Ne pensez pas avec la tête. En vérité, ne pensez pas du tout.

Bougez; tout simplement. Essayez cela dans quelques situations. Ce sera difficile, parce que la vieille habitude sera de commencer à penser. Vous devrez être alerte, ne pas penser, mais sentir intérieurement ce qui vient au mental. Vous pourrez être confus de nombreuses fois, parce que vous ne serez pas à même de reconnaitre si cela vient du guide intérieur ou de la surface du mental. Mais très vite, vous connaitrez la sensation, la différence.

Lorsque quelque chose vient de l'intérieur, cela monte depuis votre nombril. Vous pouvez sentir le flux, la chaleur, montant du nombril vers le haut. Chaque fois que votre mental pense, c'est juste en surface, dans la tête et ensuite cela descend. Si votre mental a décidé quelque chose, alors vous devez forcer cela vers le bas. Si votre guide intérieur décide, alors quelque chose pétille en vous, cela monte du tréfonds de votre être vers mental. Le mental le reçoit, mais ce n'est pas du monde du mental, cela vient d'au-delà et c'est pourquoi le mental en est effrayé. Non sans raison, car c'est fiable, cela vient par derrière, sans aucune raison à cela, sans aucune preuve, cela pétille simplement.

Chaque fois que vous êtes perplexes dans une situation et que vous ne pouvez pas voir comment en sortir, ne pensez pas; soyez simplement dans un état de non pensée profond et permettez au guide intérieur de vous guider. Au début, vous aurez peur, serez peu rassurés, mais bientôt, lorsque à chaque fois vous parvenez à la conclusion juste, lorsque à chaque fois vous parvenez à la bonne porte, vous prendrez courage et deviendrez confiants.

Si cette confiance arrive, je l'appelle la foi; c'est vraiment la foi religieuse; cette confiance en ce guide intérieur. Le raisonnement fait partie de l'égo, c'est vous croyant en vous. Dès l'instant où vous entrez profondément en vous, vous arrivez à l'âme même de l'univers. Votre guide intérieur fait partie de la divine inspiration. Lorsque vous le suivez, vous suivez le divin; lorsque vous suivez votre moi, vous compliquez les choses et vous ne savez pas ce que vous faites. Vous pouvez vous croire vous-même très sage, vous ne l'êtes pas.

La sagesse vient du coeur, pas de l'intellect. La sagesse vient du tréfonds de votre être, pas de la tête.
Coupez votre tête, soyez sans tête et suivez l'être, quoi qu'il en soit, où qu'il mène. Même s'il mène vers le danger, entrez dans le danger, parce que ce sera votre chemin et votre croissance. À travers ce danger vous grandirez et deviendrez mûrs.

Rajneesh Chandra Mohan Jain (रजनीश चन्द्र मोहन जैन) (11 décembre 1931 au Madhya Pradesh – 19 janvier 1990 à Pune, Maharashtra), plus connu dans les années 1960 sous le nom d'Acharya Rajneesh, puis dans les années 1970 et 1980 sous celui de Bhagwan Shree Rajneesh puis prenant enfin le nom d'Osho, était un gourou indien.

Il vécut d'abord en Inde puis dans d'autres pays dont, principalement, les États-Unis où il fonda un centre spirituel en Oregon nommé « Rajneeshpuram ». Il a inspiré le mouvement qui a pris son nom : « Osho ». Il est le créateur de ce qu'il nomma « méditation dynamique ».

Son attitude jugée particulièrement permissive à l'égard de la sexualité et son goût pour la provocation lui ont valu une réputation très controversée : ainsi, aux États-Unis, on lui attribua le surnom de « sex guru ».

COVID-19 : Il y a des enfants…

Auteur : Réal Houle
Responsable des infolettres

Qu'est-ce que l'on fait à nos enfants!

Cette semaine mes prières se posent sur tous les enfants du monde.
Je vous invite à lire un texte tiré de: Extrait de papiers d identité –Albert BUDO, ed CEF-Liège

Bonne lecture

 

 

Il y a des enfants...

Il y a des enfants qui ne seront jamais des enfants.

Des enfants misères,

Des enfants couleurs,

Des enfants qui parlent de justice et qui n'ont pas dix ans, le poing fermé, la fleur aux dents.

il y a des enfants qui ne seront jamais des enfants

Des enfants qui n'ont rien vu au-delà du coin de leur rue mais qui en savent déjà trop long;

Ils ont regardé le monde dans ses poubelles

Et ils ont décidé qu’il n'y avait pas d'autre solution

Que d’utiliser le système et ses idées télévision,

Des idées à mordre comme les autres dans la consommation

Et d’exploiter comme l’exploitant et de devenir très vite grands, grands et méchants.

Il y a des enfants qui ne seront jamais des enfants.

Des enfants qui n'ont plus d’espoir,

Des enfants idées-noires,

La peau peinte dans la même teinte

Qui voudraient bien la rosir

Pour peut-être un jour s’en sortir.

Il y a des enfants en guerre,

Des enfants-fusils, des enfants-bâtons, Des enfants mains-nues.

A tous les jeux de société

Ils seront toujours les voleurs

Courant à la recherche d’un morceau de leur cœur.

Il y a des enfants qui ne seront jamais des enfants.

Des enfants maigres

Qui font les travaux des hommes,

Qui font les saloperies des hommes, au-dessus de leur force

Au-dessus de leur raison.

Il y a des enfants qui ne seront jamais des enfants.

Des enfants qui vivent en camp,

Des enfants qui vivent en cage, des enfants torturés.

Il y a des enfants qui n’ont que la peau sur les os, la peau et les os.

Et par-dessus leur petit squelette de vieillard,

Des yeux qui mangent leur visage et nous regardent dans nos journaux.