La plupart des gens choisissent leur métier. Mais pour d’autres, c’est le métier qui vient à eux, comme une voie prédestinée… C’est ce qu’a vécu le médium Murielle Larouche qui, dès son plus jeune âge, savait qu’elle était différente des autres et qu’elle possédait des dons exceptionnels. Des dons qu’elle a développés, comme investie d’une mission, et qu’elle met aujourd’hui au service des autres.
«On ne choisit pas de devenir médium. On l’est, on le sait, et on le vit. On se sent différent dès le début de sa vie.» Depuis toujours, Murielle Larouche sait qu’elle est médium. Ce don qu’elle possède, elle l’a toujours eu, du plus loin qu’elle se souvienne. «J’avais 5 ou 6 ans et déjà, je voyais des images et je ressentais des émotions qui me différenciaient des autres. Et dès mon plus jeune âge, j’avais déjà une très forte intuition», se souvient-elle.
Mais ce n’est qu’à l’âge de 18 ans qu’elle a développé un intérêt pour la lecture psychologique et philosophique. «J’aimais lire des livres qui m’apportaient quelque chose de plus. En fait, ce sont les livres qui venaient à moi, et non l’inverse. J’ai la profonde certitude que c’est la vie qui amène à nous les informations et les personnes-ressources qui nous permettent de faire ce qu’on a à accomplir sur Terre.»
Aussi, elle a commencé à s’intéresser à ses rêves et à ceux des autres. Elle a fait l’étude des symboles pour être en mesure d’aller chercher le plus de messages possible issus de ces rêves. «C’est aussi à cette époque que je me suis intéressée au tarot psychologique, au tarot intuitif et au tarot divinatoire. C’est devenu une véritable passion pour moi. En fait, mon travail est ma passion. J’aime tout de ce que je fais. Travailler sur soi et transmettre des messages sont les passions de ma vie», poursuit la Terrebonnienne.
Communiquer avec les morts
Toutefois, le chemin ne s’est pas arrêté là pour le médium, qui a vu ses dons se décupler davantage au début des années 2000, après avoir vécu une expérience de mort imminente. «C’est à ce moment que j’ai commencé la lecture psychique. J’ai alors reçu une énergie qui m’a permis de commencer à communiquer avec les personnes décédées.»
Ces nombreux dons qu’elle possède, Mme Larouche les perçoit comme étant nécessaires à une «mission» qui lui a été donnée. «Je suis persuadée que nous avons tous une mission ici-bas. Et pour connaître la nature de cette mission, il faut trouver ce que nous avons de différent. Dans mon cas, ce sont mes dons. C’est pourquoi je les utilise pour aider les autres. Mon rôle est de transmettre des messages, et je prie Dieu d’avoir la santé pour faire ce travail longtemps.»
«Il y aura toujours des sceptiques»
Évidemment, Mme Larouche admet qu’il lui arrive de rencontrer des sceptiques, particulièrement dans les cours qu’elle donne. «Il y aura toujours des personnes sceptiques et la plupart du temps, ces personnes sont des gens qui doutent face à eux-mêmes. Mais personnellement, j’ai demandé à Dieu que ces gens ne m’approchent pas. Et ça fonctionne bien.»
Si l’entrevue a été parsemée de nombreuses anecdotes – dont nous devons taire les détails –, le médium admet en ce sens que parfois, il est normal de vivre des choses tellement inusitées que l’on ne peut pas en parler ouvertement. «Mais je sais qu’il y a une raison à tout. L’important, c’est de s’autoriser à vivre. Il faut être dans le présent. C’est ce qui nous aide à construire notre sécurité intérieure. Nous avons tout dans notre présent.»
Travailler dans le positif
Pour ce qui est des vibrations qu’elle ressent, la Terrebonnienne assure qu’elles sont positives. «Je travaille dans le positif. Plus jeune, il m’est arrivé de voir des images très sombres, mais jamais elles ne pouvaient s’approcher de moi, comme si j’étais dotée d’un écran de protection. J’ai toujours accepté mes dons en demandant en contrepartie à Dieu de ne pas être en contact avec l’ombre, mais de demeurer plutôt dans la lumière. Je ne veux rien faire dans la peur. Je veux que le tout se fasse dans la douceur. C’est ma façon à moi de travailler.»
Questionnée sur ce qu’elle fait le plus fréquemment, Mme Larouche confirme que les gens viennent surtout la voir pour du tarot ou pour communiquer avec des personnes décédées. «Je me considère comme un outil qui montre aux autres comment se servir de leurs propres outils», conclut-elle.